Pour faire grandir une culture de l’appel

Une année de l’appel pour que grandisse dans notre diocèse ce sens de l’appel.
Parce que l’appel, c’est le geste de Dieu dans sa révélation. Il y a des figures dans l’Église : Moïse, Pierre et des plus contemporaines. C’est comme ça que Dieu s’y prend. Il aurait pu faire autrement. Mais il appelle, il sollicite une liberté qui est d’abord saisit d’effroi et puis il l’encourage, Il reste auprès d’elle et Il l’aide à avancer et à coopérer avec l’Esprit Saint.
J’ai décidé que, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à la prochaine chandeleur, nous pourrions vivre dans notre diocèse une année consacrée à cet appel ; car il y a ceux qui n’excluent pas l’hypothèse qu’ils pourraient être appelés à devenir prêtre ou à consacrer leur vie dans la vie religieuse ; mais il y a aussi le peuple de Dieu. Il n’y a pas seulement – « Qui enverrai- je » « Me voici Seigneur » – , il a aussi : « priez le maître d’envoyer des ouvriers pour sa moisson » et ça, ça concerne toutes les communautés chrétiennes !
C’est la raison pour laquelle tout au long de l’année, aidées par la commission vocation, toutes les communautés pourront prendre des initiatives de prière, de formation, de réflexion pour que chacune et chacun puissent être envoyés parce que c’est comme ça que l’église vit. L’appel, ce n’est pas seulement le geste de Dieu dans sa révélation, c’est aussi la matrice de la prière chrétienne. Nous sommes appelés, et tout baptisé est appelé à la sainteté ; et dans l’Église on appelle un tel pour faire ceci, une telle à donner telle ou telle chose. Il faut que nous retrouvions ce sens de l’appel et il faut que nous priions ensemble le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson.
Et ce soir, avec Antoine, nous rendons grâce à Dieu pour les hommes et les femmes qui, entendant ces appels, ont décidé d’y répondre, conscients de leur faiblesse et confiants en la grâce.
Avec eux, ce soir, à l’appel du seigneur, nous essayons, nous aussi, dans chacune de nos existences de répondre « Me voici seigneur, je viens faire ta volonté. Envoie des ouvriers à ta moisson ».
+ Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, 6 février 2022
Publié le 25 septembre 2022
Dans ce dossier
Les documents de l'année de l'appel
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